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Sur la piste de Thanna...
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Sur la piste de Thanna...
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27 mai 2006

Ses mots-clefs...

Par hasard et en toute synchronicité...
Permis de penser, émission proposée et animée par Laure Adler, consacrée à Pedro Almodovar
Hier soir, sur Arte, voici ce que j’ai reçu en cadeau, que je partage avec vous !

"La parole est miraculeuse …
Il faut savoir oser se parler.
Pour moi, la parole est fondamentale.
L’imagination est liée à la parole.
La parole c’est l’amour, la haine, la vie !

À la réalité, il faut lui ajouter quelque chose pour qu’elle soit vivable.
Il faut lui donner ce petit plus… ce supplément d’âme !
La réalité écrit les premiers mots, donne le début de mes histoires, de mes films… il faut écrire la suite… l’imaginer.

J’étais un enfant solitaire mais pas triste.
J’étais un enfant qui écoutait ma mère et ses voisines.
C’était une très bonne maman.

Ma mère m’a inspiré la majorité de mes personnages féminins.
Mes personnages, je m’identifie à eux, je m’introduis en eux… Je cherche à les comprendre, à dire ce qu’ils sont. Je ne les juge pas.

Les sentiments de mes personnages sont réels, la représentation de leurs émotions est obtenue grâce aux artifices.
Le cinéma c’est ma vie !"

Mon permis de penser :
Réalité et fiction, vie et représentation, personnage et réalisateur…
Nous sommes tous acteurs et spectateurs de nos vies !
Quelquefois je suis au premier rang, quelquefois cachée au fond de la salle !
Toute la différence est dans le degré de conscience…

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Commentaires
J
Lorsque je dessine, que je fait une illustration, je met en scène des personnages. Je vois alors une histoire s'écrire sous mes yeux, aux fur et à mesure de mes coups de crayon sur la feuille. Ils vivent, ils s'appartiennent, appartiennent à tout le monde, mais surement pas à moi. Chacun est le reflet inconscient ou conscient d'une partie de mon âme, de mon coeur. Chaque personnage, est là pou me servir de défouloir, et vivre les aventures que j'aimerai vivre, et que je ne peux pas vivre, car le monde que j'inventes n'existe que dans ma tête. J'ai la mélancoli d'un artiste qui voudrait vivre aux côtés des elfes et des orques. Non pas qu'ils me plaisent spécialement, mais plus pour vivre la vie que j'imagine. Esclaves d'une vie ennuyeuse, on se prend souvent au jeu de la création. Pour moi, la chose ne s'arrête pas là, du moins j'aimerais. Certaines personnes aimeraient vivre des situations du genre seigneurs des anneaux, mais beaucoup n'oserais pas "entrer" dedans. Je pense que les deux seuls choses qui nous font vivre sont l'amour, grand et véritable, ainsi que la véritable conscience d'une mort inévitable. A méditer...
S
Le degré de conscience permet aussi cette bonne distance entre fiction et réalité pour ne pas trop perdre de temps à se faire tout un cinéma et ancrer nos vies dans le réél...
K
Voilà un sacré concentré d'intelligence!<br /> <br /> "Mes personnages, je m’identifie à eux, je m’introduis en eux… Je cherche à les comprendre, à dire ce qu’ils sont. Je ne les juge pas." C'est marrant, sans vouloir me comprarer une seule fraction de seconde à Pedro Almodovar, c'est exactement ce que je ressens lorsque j'écris mes fictions.
D
et les marches de l'escalier. Les degrés...la montée ou la descente dans la compréhension. <br /> C'est pour cela que je n'osais lever le doigt à l'impertinente question de Thanna, il y a quelques jours.<br /> Bonne journée à tous. Je vous souhaite une journée de belle insouciance.
Sur la piste de Thanna...
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